Le site de St Sauveur a été découvert au cours d'un décapage réalisé pour l'évaluation archéologique d'un tronçon de la future autorute A16. La couche d'ossements du gisement de St Sauveur (Somme, Picardie) se réparti sur 8 m2 et comprend près de 5000 os ou fragments osseux.
L'étude des gestes funéraires à partir d'une couche d'inhumation d'une sépulture collective consiste à identifier les gestes propres au traitement des mots à l'intérieur du caveau. Cela requiert de pouvoir distinguer les divers phénomènes taphonomiques des interventions humaines liées à la gestion du lieu.
Classiquement l’étude de ce type de gisement est exécutée selon deux types d’approches. La première consiste à repérer sur un plan des proximités anatomiques. La seconde part de l’analyse ostéologique. Ces deux approches nécessitent une lecture permanente des plans et des relevés. Le SIG a donc été utilisé comme un outil de gestion de ce corpus d’informations complexes permettant de hiérarchiser les recherches d’appariements ou de contigüités articulaires et de cumuler de manière itérative les résultats.
|