71 documents
28/71 results        
Description
TitreGrotte Chauvet-Pont D'Arc
SigleGrotte Chauvet
ID du projet118
Description du projet
Les recherches menées depuis 1998 dans la grotte Chauvet nécessitaient un outil fédérant sur un même support l’ensemble des données issues des différents champs de recherche impliqués dans l’étude de la grotte. L’objectif était de centraliser et de croiser les informations acquises.
Au delà de cet aspect d’archivage, le système devait aussi favoriser le développement de nouvelles recherches sur la cavité et son occupation.
Afin de pouvoir croiser sur un même support des données présentes au sol et sur les parois, les développements du SIG ont été orientés vers l'intégration d'information tridimensionnelle issue de levers topographiques ou de levers scanner.
Responsable du projetGENESTE J-M.
Organisation impliquéeCentre National de Préhistoire, Ministère de la Culture et de la Communication / EDYTEM - UMR 5204, Université de Savoie / Préhistoire et technologie - UMR 7055, Maison René Ginouvès / PACEA - UMR 51
People
Date de début2008
URLhttp://www.culture.gouv.fr/culture/arcnat/chauvet/fr/
Type de projetProgramme d'équipe
LangueFrançais
Mots-clés géographieEurope, France, Ardèche, Vallon-Pong-d'Arc
Mots-clés chronologiePréhistoire
Mots-clés objets historiquesGrotte ornée
Mots-clés disciplineArchéologie,
Problématique
  • définir les supports pertinents pour la centralisation et le croisement des données qui puissent être mis à disposition à l’ensemble des membres et qui permettent de recouper aisément des informations tant chronologiques que spatiales. Sa conception et sa construction ont débuté en 2008.
Organisation du projet
L'équipe scientifique a été mise en place à la suite d'un appel d'offre dès 1998 sous la direction de J. Clottes puis de J.-M. Geneste.
Elle présente un très large spectre disciplinaire qui a demandé un processus en plusieurs étapes, allant de la validation de l'idée du SIG par tous, aux modalités de son utilisation, en passant par sa construction conceptuelle et physique.
L’état des lieux et l’inventaire des données existantes, leur nature, leur géométrie et leurs inter-relations, ont mis en avant trois grands types d’information qui devaient être intégrés dans le SIG, à savoir : les cartographies existantes mais non liées à des bases de données, les bases de données non-spatialisées et les données restant à synthétiser.
Echelle de référenceSite
Echelle minimale1/10
Echelle maximale1/1 000
Description de l'organisation du système d'information
Par la diversité des informations acquises au fur et à mesure des campagnes scientifiques dans la cavité, le choix a été fait de s’orienter vers le mode vectoriel plus à même d’archiver et de gérer des informations de natures différentes que le mode raster.
La structure de la base de données et le contenu des tables attributaires ont été définis en concertation avec les membres de l'équipe. Elle contient principalement les volets vestiges (archéologie, paléontologie, ichnologie), géomorphologie, ainsi que les échantillons prélevés pour analyses. Des couches d'informations topographiques, toponymiques ou liées aux aménagements de la cavité sont présentes. Un volet « recherche » dédié aux analyses spatiales issues du SIG a également été ajouté, afin de faciliter le stockage de ces nouvelles informations produites.
Les aspects liés au partage et à la diffusion des données sont des points qui ont été pris en compte dés l'élaboration de l'outil. Une attention particulière a été portée au renseignement des métadonnées.
Répondant à un souci d'ergonomie et d'utilisation collective, une charte graphique a été crée, avec l'élaboration d'une police True type dédiée. L'accès au SIG via un serveur et un outil d’accès gratuit était en cours d’étude en 2010 ; il en est de même pour la rédaction d’une charte d'utilisation afin de bien délimiter le rôle et l'investissement souhaité de chacun, les différents statuts (utilisateurs, gestionnaires), l'accès et le protocole de publication des données
Type d'utilisationAnalyse des répartitions spatiales, Gestion d'un corpus, Gestion d'un réseau d'acteur
Architecture informatiqueBureautique
Nombre d'utilisateur1 à 5
Nom des logiciels mobilisés
Données du système d’information
Les objets vont du micro-prélèvement à l'espace global de la cavité. Les entités ont été topographiées ou localisées à vue (contraintes de cheminements). Le choix a été fait de ne représenter les entités graphiques de parois qu’en les géolocalisant par des implantations ponctuelles. Les plages d'empreintes ont également nécessité une adaptation de la géométrie et de la symbologie en fonction du niveau de zoom.
La base Hadès dédiée à l'art pariétal, crée sous Filemaker Pro par N. Aujoulat en 1995, contenait un grand nombre d'entités non spatialisées.
L'acquisition de données spatiales a donc été nécessaire sur le terrain afin de géolocaliser les différentes entités répertoriées à l'aide de l'inventaire papier. Les prises de mesures au tachéomètre ont ainsi pu être aisément intégrées au fond topographique.
Un premier choix a été fait de travailler sur le nuage de points 3D haute résolution réalisé par laserscanning par le cabinet G. Perazio, en décomposant la topographie 3D en deux couches 2,5D afin de la rendre utilisable dans le SIG. Le nuage de point est décomposé en deux parties, sols et voûtes, pour la réalisation des modèles numériques de terrain.
Ces deux MNT permettent d'avoir une appréciation altimétrique des sols et des voûtes dans le SIG. Cette appréciation est essentielle pour une bonne compréhension de la répartition des nappes de vestiges, de la nature de sols, de l’accessibilité des parois, etc.
Le second choix fait appel à la 3D à partir du SIG. Un lien hypertexte ouvert à partir d'un point de vue défini dans le SIG comme entité, commande l'ouverture d'une fenêtre externe permettant de visualiser en réalité virtuelle l’entité en question. Le logiciel offre l'accès à une image 3D solide, c'est-à-dire une image 2D comportant de l'information tridimensionnelle (ici une information de profondeur depuis le point de vue utilisateur).
Outre la visualisation de la scène, le pointage des éléments permet de sélectionner des objets comportant eux-mêmes une information attributaire, de les mesurer en distance vraie, mais aussi de réaffecter de l'information, photographique par exemple.
Catalogue de donnéesOui
Reference(s)
Etat de la fichepubliée
28/71 results        
© 2012 - Directeur du projet: Laurent Costa
Laboratoire ArcScan (Archéologies et Sciences de l'Antiquité)
Site réalisé par Gérald Foliot avec webActors - Hébergé par la TGIR HUMA-NUM

Rendu de la page en 0.014s